Saint-Ouen, sur son archet,
Fort comme un porteur d’eau,
Arc-bouté au plus haut,
Dresse son lourd clocher.
Son ombre mortuaire
Coiffe le cénotaphe
D’une pierre épitaphe
Gravée par la statuaire.
Une sculpture ardente
Flamboie en sa bougie
D’une nef endormie,
À l’agonie bien lente.
Sa poussière s’endort
Au soleil rougeoyant
De son parvis aimant
Où tout se fixe et dort.